UN AN APRES... LE BILAN
Voilà un peu plus d'un an que Pouik nous a rejoins et mine de rien, une année en compagnie de ce petit lapin m'a fait voir un aspect des lapins que je ne soupçonnait même pas. Voici un petit article pour vous parler de mon ressenti après cette année passée avec mon Pouik.

Ma vision des lapins
Elle a complètement changée depuis que Pouik est arrivé !
Bien que je n'ai jamais eu un mauvais regard sur les lapins, je reconnais que j'ai eu quelques aprioris les concernant. A commencer par le fait que je doutais fortement de leur capacité à montrer de l'affection envers les humains ou encore de leur capacité à être aussi vifs et curieux que certaines vidéos que je pouvais voir sur internet.
Pourtant, Pouik m'a prouvé le contraire. Il est très curieux, vif, gentil, sociable et surtout, très câlin. Il vient nous demander des caresses (quand il le souhaite), vient (parfois) nous voir quand on l'appelle. Enfin, c'est vraiment incroyable.
Ma petite boule de poils à casser tout les préjugés que je pouvais avoir sur les lapins en peu de temps. Et quand je vois des gens qui me disent que les lapins ne sont pas expressifs, je leurs montre par A+B que si, les lapins sont démonstratifs, expressifs et qu'eux même ont leurs propre caractère.
Au delà de ça, Pouik m'a montré aussi à quel point avoir un lapin (comme n'importe quel autre animal) représente un investissement personnel, que ce soit sur le plan financier et physique, car bien que je savais d'avance ce qu'un lapin pouvait me coûter et le temps approximatif que le nettoyage de son espace de vie allait me demandé, il faut reconnaitre que vivre avec un animal pendant un week-end ou s'en occuper le temps d'une soirée, n'a rien à voir avec le fait de vivre H24 avec eux. C'est penser à un autre être que soi-même.
En effet, bien que j'ai grandit avec des animaux, c'est complètement différent quand tu n'as plus papa et maman derrière toi pour financer les frais de véto, la nourriture et autres dépenses quotidienne. La vie de Pouik ne dépend que de nous et de nous seuls. C'est à nous de voir quand quelque chose ne va pas, à nous d'assumer tout ce qui peut suivre derrière, comme les visites chez le vétérinaire et j'en passe.
Encore une fois, j'avais l'habitude de m'occuper d'animaux, donc ce qui a réellement changé pour moi a été de payer en intégralité tout ce dont Pouik a besoin pour être heureux.
En parlant de vétérinaire, avoir Pouik m'a aussi montré à quel point on s'attache, même à ce que les gens appellent un "simple lapin". Oui... Quand Pouik a été malade l'année dernière à cause de son foin pourri ou encore quand il est revenu de pension, l'inquiétude et la douleur que j'ai éprouvée était comme si on m'arrachait le coeur de la poitrine. Peut-être que certaines personnes trouveront ce que je vais dire absurde, mais Pouik-Pouik passe clairement avant moi, c'est un membre à part entière de ma famille et il a toute mon attention. Il mange avant nous, je peux dépenser une fortune rien que pour lui, ça ne me dérange pas, tant qu'il manque de rien ! Et même quand je ne vais pas bien, le premier vers qui vont mes pensées, c'est Pouik.
Il y a juste à voir quand mon homme et moi sommes partis en vacances en Septembre dernier... En gros, nous nous sommes perdus en randonnée à cause d'un mauvais balisage, ce qui nous a conduit à un chemin digne d'un film d'action... Nous avons dû faire une sorte d'escalade sauvage sur des rochers pour pouvoir redescendre et retrouver le chemin. Il faisait très très chaud, nous n'avions plus d'eau et il nous restait au moins 2h de marche avant de retrouver le village, à savoir qu'on avait déjà plus de 10 km dans les jambes... Bref, nous étions en train de flipper pour nos vies, mais sans mentir, même si j'avais peur pour nous, le premier auquel j'ai pensé, c'était Pouik. Je me demandait ce qu'il deviendrait sans nous, qu'il fallait impérativement faire attention à nous pour pouvoir rentrer saints et sauf pour Pouik... Encore une fois, peut-être que ça semble extrême pour certains, mais pas pour moi. Par chance, tout s'est bien fini (la preuve j'écris cet article aujourd'hui).
Tout ça pour dire à quel point, quand on aime son animal, on ferait tout pour lui.
Bien que les lapins aient leurs petits caractères, Pouik n'en manque pas et sait se faire comprendre ! Et c'est drôle, parce qu'aujourd'hui on a notre mode de communication et ça marche bien comme ça. Il ressent ce qu'on ressent, si on est stressés, en colère, joyeux ou fatigués... Il est aussi un bon anti-stress. Mais il faut avouer qu'il est quand même moins câlin quand ça ne va pas... Il fuit les soucis et il a bien raison !
Mais franchement, je ne vais pas mentir, cette année m'aura montré à quel point j'aime ce petit lapin, à quel point je pourrai tout faire pour lui, à quel point ça coûte cher, à quel point l'entretien est parfois fatiguant, car c'est du temps pour soi en moins, mais c'est pas grave, Pouik mérite au moins ça.
Bref, une année suffit amplement pour se rendre compte à quel point on s'attache vite et à quel point c'est une responsabilité non négligeable.
J'en suis même venue à la conclusion que, si je ne suis pas capable de m'occuper d'un animal correctement, comment pourrais je m'occuper correctement d'un enfant ? Ce raisonnement peut sembler absurde, mais pour moi il ne l'est clairement pas, car selon moi, si on arrive à comprendre les animaux, bien plus facile sera la compréhension d'un humain. Et c'est vrai.
En revanche, je le dis franchement, Pouik-Pouik est un lapin tellement unique en son genre que je ne sais pas si j'arriverai à trouver le courage d'avoir un autre lapin plus tard. Qui sait ? L'avenir nous le dira. En attendant, chaque moments passés avec lui sont précieux. Et je compte bien savourer chaque moment que la vie peut m'offrir aux côtés de ce petit lapinou tout fou et plein de vie.
Ah ! J'allais oublié !
Il m'a aussi montré ce que veut dire le mot : PATIENCE !
Parce que oui, monsieur fait beaucoup de bêtises, comme tous les lapins me diras tu, mais sans rire, je ne sais pas combien de fois je vais devoir dire "NON" avant qu'il comprenne une bonne fois pour toute que non c'est non. C'est pas faute d'être ferme, mais cette bourrique ne peut pas s'empêcher de retourner sur la zone de bêtise et recommencer encore et encore, même plusieurs jours après !!!
Mais mieux vaut le prendre à la rigolade.
J'ai appris aussi que les lapinous, sont à la fois plus robustes qu'on peut l'imaginer, mais à la fois très fragiles. C'est ce qui fait que les visites chez le vétérinaire peuvent être plus rapprochés et surtout coûter une petite fortune.
Il m'apprend tellement chaque jour ce petit goinfre sur pattes. C'est hallucinant. J'ai hâte de pouvoir écrire encore de nouvelles choses sur ce Pouik-Pouik. Le petit lapin de ma vie !

